Bjr à tous,
Encore une fois, mes doigts palmés ont frappé. Et c'est toujours pareil : c'est en fin de résumé que cela arrive. J'avais l'inspiration... va falloir recommencer. Je me lance.
Les équipes composant la saison FSGT 2008/2009 doivent-elles avoir peur du team Auchan ?
Cette question taraude depuis hier soir toutes les rédactions. Le phenix serait-il en train de renaître de ses cendres, à l'instar de ses heures de gloire passées ? Il semblerait que oui, compte tenu des prestations offertes depuis le début de saison. Je m'explique.
La première rencontre contre l'équipe du Sarto se concrétisait par le score sans appel de 12 buts à 1. Les sceptiques et autres jaloux sussuraient qu'il s'agissait d'un score logique et sans grande valeur du fait du modeste niveau de l'équipe citée supra.
Le second tour de coupe devait, selon les oracles et autres médiums, prendre une toute autre tournure puisque l'adversaire n'était autre que l'équipe Solidair, détenteur de ladite coupe la saison dernière et excellement classée au championnat. Qui plus est, le team auchanesque jouait cette opposition à 6 contre 7, handicapé par les absences de quelques joueurs phare pour cause de blessures. Malgré ces avatars, un match qualifié de titanesque par les spécialistes footballistiques voyait notre valheureuse équipe l'emporter par 6 buts à 4.
Les mêmes langues de vipère lançaient encore quelques piques et tentaient encore de pérorer, argumentant qu'il s'agissait d'un miracle ou d'un coup de bol. La rencontre d'hier soir allait les faire déchanter.
En effet, il ne s'agissait pas moins que d'affronter un mythe (pas une mite, bande d'incultes que vous êtes !!), une forteresse imprenable, un roc, un coffre-fort de la Brink's, un compte en Suisse (là, je m'enflamme !), en l'occurrence l'ogre Foot de Tennis.
Diantre ! Que la messe était loin d'être dite ! Le team se voyait en effet toujours privé d'éléments clés (saletés de blessures). Le challenge s'annonçait difficile, voire impossible.
C'était sans compter sur les valeurs morales et l'état d'esprit d'un groupe
soudé et uni dans la douleur (décidément...).
Durant cette rencontre, le team alternait les hauts et les bas. Un immobilisme relatif laissait du champ libre à nos adversaires, lequel était aussitôt remplacé par des phases de jeu pleines d'allant et de vitesse qui laissaient les footeux tennistiques pantois.
Le premier temps fort apparaissait à l'ouverture du score par le team sur un magnifique but de l'ami Jorge-qui-cherche-son-as-de-pique (pas celui de la jungle, celui de Benfica) sur une passe lumineuse et millimétrée d'une des nouvelles recrues, Fred (l'instit annécien, pas la quiche lyonnaise).
Comme trop souvent hélas, un relâchement coupable intervenait sitôt ce but et permettait ainsi à la formation adverse d'égaliser. Il faut dire aussi que Foot de Tennis, hé ben, c'est pas des peintres. Leurs attaquants, bien que plus très jeunes, enchaînent les appels, contre-appels et autres embrouilles qui ne rendent pas la vie facile à leurs adversaires.
Toujours est-il que le score progressait doucement au fil des minutes, sans qu'aucune des deux équipes ne se détache.
A 4 minutes du terme, Foot de Tennis menait par 4 buts à 3. Les oracles et autres médiums (encore eux) prédisaient dès lors que le titan F. de T. allait une fois de plus l'emporter.
C'était sans compter sur Fred (le même que tout à l'heure), qui parvenait à obtenir l'égalisation tant espérée. (votre serviteur, qui souffre d'un début d'Alzheimer, peut se tromper sur l'identité de ce dernier buteur).
Quelques secondes plus tard, ce même Fred ratait l'estocade d'un cheveu et ouvrait ainsi grand la porte à l'épreuve tant redoutée des tirs aux buts.
Là, je vous ferai une confidence : je n'ai jamais redouté cette épreuve lorsque mon digne descendant officiait aux cages, connaissant son talent inné pour stopper les frappes et dégoûter les tireurs adverses. J'en veux pour preuve cette confidence sur le terrain, juste avant le début des tirs, de l'excellent Julien Tournier qui me déclarait qu'il ne voulait pas tirer, sachant que Dav allait mettre sa frappe en échec.
Là encore, le suspense allait durer jusqu'au bout puisqu'il fallût pas moins de 8 tireurs de chaque côté pour voir Auchan l'emporter par 3 tirs à 2.
L'hydre était vaincue. Son cri de guerre, une fois n'est pas coutume, ne retentissait pas dans les vestiaires.
Oui !! Ils ont raison d'avoir peur d'Auchan !!! On va le leur montrer.
Buteurs : Fred, Jorge, Xav, Cyril.
Nota : le mercato s'annonce d'ores et déjà comme une grande réussite.
Qu'est-ce que cela va donner quand l'équipe sera au complet !!
A la semaine prochaine.
Fidèlement.
Sergent.